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Paris, de l’art, des artistes, du beau monde, des rencontres et plus particulièrement une belle rencontre.
C’est dans la somptueuse ville de Paris au sein de l’écrin artistique qu’est le Carrousel du Louvre que se tient la 21ème édition de l’Art Shopping, salon de l’art contemporain.

Au programme de la soirée : 700 artistes nationaux et internationaux, des sculptures, des peintures, de la photographie, du street-art. Chaque oeuvre rivalise de beauté et de couleurs. L’ambiance est collé-serré mais décontractée. Avec plus de 10.000 visiteurs durant les deux jours, le vernissage fait salle comble

 

 

Pour cette édition, ART Shopping a mis en place des parcours originaux, entraînant les visiteurs dans des voyages intemporels où l’esprit vogue d’un univers à l’autre. Parmi ces derniers, celui de Serge Maudet, Président de l’association des artistes peignant de la bouche et du pied (APBP). Il y était présent pour d’une part représenter l’APBP et d’autre part exposer sa toile « Marché des fleurs » qui a suscité l’admiration et la curiosité de nombreux visiteurs.

Né paralysé des bras et des jambes, Serge MAUDET apprend dès son plus jeune âge à se servir de sa bouche pour tenir un crayon. Serge se situe plutôt dans la tradition des peintres impressionnistes : l’artiste privilégie les paysages et l’ensemble de ses œuvres est révélateur de son talent. Autant dans l’expression créatrice que dans la couleur, chaque tableau est un feu d’artifice de nuances harmonieuses. Il vit en plein accord avec son handicap, toujours désireux de progresser et cherchant en permanence le frémissement de la création : « Dans mes tripes, je suis peintre, pas autre chose. (…) Quand je peins, je suis libre, mais c’est un travail solitaire. (…) Si j’étais valide, je serais aussi artiste peintre ».  Après avoir été membre du Comité Directeur de l’Association des Artistes Peignant de la Bouche et du Pied, Serge Maudet en a été élu le 4ème Président en juillet 2013 et succède ainsi à Eros BONAMINI.

Serge est un homme de volonté et de talent : « (…) La vraie récompense aujourd’hui, c’est d’être père de deux jeunes filles, Camille et Anaïs », dit-il. Faut-il être fort pour réussir sa vie ? Certes. Mais de cette force morale qui sait inclure l’autre, quel qu’il soit et y compris soi.

 

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